Boutique principale

Voici ce que vous pourrez trouver en boutique :

BATEAUX
Canot de sauvetage (100 rubis) : Minuscule et vraiment pas confortable, ce bateau est cependant l'unique solution pour les sans-le-sou. Une fois acheté, il faudra le gonfler à la force du souffle puis dénicher une corde pour pouvoir l'attacher au port... Il est déconseillé de partir en mer avec un canot de sauvetage, cela pourrait tourner au tragique.
Barque en bois (200 rubis) : Petite, légère et pas chère, cette embarcation est idéale pour débuter. Bien sûr, elle ne fait pas le poids face à de grosses tempêtes, mais elle contient à peu près ce qu'il faut pour naviguer : un petit moteur à l'arrière, un gourvernail facilement manoeuvrable, et même une caisse étanche au fond pour ranger ses possessions à l'abri. Il est par contre conseillé de posséder une couverture bien chaude au cas où vous voudriez dormir en mer, car il n'y a pas de chauffage intégré.
Chaloupe (300 rubis) : Un chouïa plus grande que la barque en bois, la chaloupe est un peu mieux équipée. Elle contient une toute petite cabine pour pouvoir dormir à l'abri de la pluie et du vent, un caisson étanche, une ancre lourde et son bois est plus solide que celui de sa petite soeur. Mieux conçue pour résister aux sautes d'humeur de l'océan, elle ne tiendra cependant pas contre une véritable tempête qui risque de la retourner comme une quille.
Petit chalutier (350 rubis) : Plus bateau de pêche que de croisière, le chalutier est fait pour les pêcheurs dans l'âme mais qui n'ont pas de trop grosses ambitions non plus (par exemple, il ne supporterait pas le poids d'un Poséïdoine). Equipé d'une cabine aux dimension permettant de ne pas être trop comprimé, il dispose également d'un filet - le chalut - pour pêcher les petits poissons. Le pont du chalutier est solide, pas il ne faut pas en abuser ; la cale est minuscule, mais peut servir à ranger des provisions ou toutes sortes d'objets.
Goélette (500 rubis) : La goélette présente l'avantage de pouvoir accueillir plusieurs personnes sur son pont tout en étant dirigée par un gouvernail et la force du vent qui gonfle les voiles. Elle peut tout aussi bien servir à la pêche qu'à la bataille navale, et comporte en général deux mâts. Il est difficile d'avancer par calme plat, mais le vent ne se repose que très rarement... Son ancre, très lourde, s'accroche bien au fond de l'océan et permet de rester à la même place même pendant les pires tempêtes (à noter que la goélette est très résistante). La cale, assez grande, peut accueillir des marins pour la nuit tandis que le capitaine dort dans la cabine sur le pont.
Bateau pirate (520 rubis) : Légèrement plus petit que la goélette, le bateau pirate est cependant plus léger, plus rapide et plus pratique. Il ne comporte qu'un mât, mais la voile a été agencée pour pouvoir recevoir n'importe quel vent ; grâce à une corde, on peu la diriger et donc choisir sa direction en plus du gouvernail. Une cabine sur le pont sert de chambre au capitaine, tandis que les marins peuvent dormir sur le pont ou dans la cale, dans un fatras de coussins et de couvertures. La cale en question, séparée en trois parties distinctes, comprend : un dortoir, une réserve (pour la nourriture), et une chambre d'artillerie. Cette salle est très bien équipée en canons et peut s'avérer bien pratique en cas d'attaque...
Drakkar (550 rubis) : Beau navire auquel on apporte un soin particulier pour l'esthétique, le drakkar est un bateau d'origine viking possédant un grand mât et une voile souvent multicolore. Par contre, nul moteur pour propulser le bateau, mais des rames : pour guider ce navire, il faut au moins un équipage de cinq personnes pour ramer plus, bien entendu, un capitaine. La proue du drakkar est souvent très travaillée, représentant généralement un dragon ou une sirène ; mais ce navire est également équipé en artillerie. Il contient en tout cas, installés dans la cale, de tout petits canons capables de déclencher une rafale de boulets qui peut s'avérer destructrice !
Baleinière (700 rubis) : Enorme navire, la baleinière est conçue pour la chasse au Poséïdoine et rien d'autre. Elle a une très forte résistance aux tempêtes, mais est complètement inutile en cas d'attaque ou de sabordage ; elle a de plus besoin d'être régulièrement entretenue par plusieurs personnes, surtout au niveau de la coque. En contrepartie, la cale est immense et peut abriter énormément de provisions ; séparée en deux parties, elle offre aussi une sorte de dortoir pour les marins.

ARMES
Poignard (20 rubis) : Simple et efficace. Cette arme facilement maniable possède une petite lame assez tranchante qu'il vous faudra cependant affûter assez souvent (peut s'émousser au bout d'un moment).
Poignard d'Aramir (450 rubis) (4 en réserve): Ces poignards ont été forgés il y a bien longtemps par Aramir, déesse de la ruse et de l'intelligence. Il sont pratiquement incassables et leur lame garde éternellement son tranchant. Il sont très rares et généralement très chers ! La boutique en possède quatre ; les trois autres n'ont pas encore été retrouvés. On dit qu'ils possèdent une intelligence propre. ATTENTION : EDITION LIMITEE !!!

[Le reste arrive plus tard. ^^' ]

Mirage prit le temps d'observer la devanture de la boutique avant d'entrer. Elle était de nature économe mais ressentait le besoin urgent d'avoir une arme sur elle. On se savait jamais ce qui pouvait arriver et elle se sentait presque nue sans une bonne lame à portée de main.
Cependant, les seules armes en vente étaient des poignards, ce qui la déçut profondément. Ils n'avaient donc que ça à offrir ?

Elle poussa cependant la porte et entra dans la boutique, examinant l'intérieur. La vendeuse l'aperçut et se précipita vers elle. Elle sembla d'abord surprise de sa petite taille, mais ne fit aucune remarque et déclara :

- Bienvenue, mademoiselle ! Que puis-je faire pour vous ?
- Vous n'avez que ça à vendre ? répondit Mirage d'un ton glacial.

La vendeuse rougit et commença à bafouiller :

- N-non, mais c'est que nous n'avons pas terminé l'approvisionnement de la boutique. j'en suis sincèrement désolée...

Mirage ne répondit pas et passa devant la jeune femme sans lui accorder un regard. Elle partit examiner l'un des poignards qui étaient en vente ; elle le soupesa, testa son tranchant et fit deux ou trois moulinets avec.

- De la camelote, jugea-t-elle en regardant l'arme d'un air navré. Vous n'avez pas de meilleure qualité ?

[Tu sembles t'y connaître en poignards, dis-moi !]

La vendeuse hésitait. Elle était très gênée, car elle ne s'attendait pas du tout à avoir un client maintenant ; c'était plutôt la morte saison, mais il y avait surtout que la boutique n'était pas terminée. D'ailleurs, un panneau était censé l'indiquer sur la porte.
Elle jeta un discret coup d'oeil dans cette direction. Le morceau de carton qu'elle y avait accroché le matin même était toujours là. Sa cliente avait donc délibérément ignoré l'indication.

La jeune femme soupira. Cela commençait bien...

- Si vous voulez, proposa-t-elle, nous en avons quelques uns en arrière-boutique qui sont d'une qualité un peu moins médiocre. Désirez-vous que j'aille en chercher un pour que vous y jetiez un coup d'oeil ?

Elle se félicita intérieurement. Elle avait facilement retrouvé sa contenance et tâchait à présent de donner satisfaction à son exigente clientèle. Elle savait qu'il se trouvait dans la pièce du fond quelques armes qu'elle n'avait pas encore mises en vente, mais si cela pouvait satisfaire cette jeune fille...

- Si cela ne vous dérange pas, je préférerais encore venir voir moi-même.

Mirage préférait choisir elle-même son poignard. Elle garderait cette arme longtemps ; elle était prête à y mettre une certaine somme, mais pas pour rien. Il était hors de question qu'elle ressorte de ce magasin avec un objet sans valeur qui ne survivrait que quelques jours.

La vendeuse, résignée, lui fit signe de la suivre.

La vendeuse mena sa jeune cliente vers une porte qui portait la mention "Privé" et sortit une petite clé de sa poche qu'elle utilisa pour faire jouer la serrure et pénétrer à l'intérieur. La porte s'ouvrait sur une gigantesque pièce, interminablement haute et infiniment longue ; on ne voyait que des étagères à perte de vue, encombrées d'un impressionnant bric-à-brac.

- L'arrière-boutique, dit simplement la vendeuse. Attendez-moi ici, ajouta-t-elle.

Elle voyait bien que sa cliente avait envie de venir, et elle vit avec satisfaction la mine renfrognée qui s'était peinte sur son visage. Cependant elle se protesta pas et la jeune femme s'enfonça dans le dédale d'étagères.

Environ une minute plus tard, elle revint vers sa cliente qui avait l'air d'avoir attendu trois jours. Elle semblait de très mauvaise humeur, mais la vendeuse lui sourit amicalement en lui présentant le poignard qu'elle avait trouvé.

Il était fin et ciselé, sa lame d'argent brillant faiblement sous les éclairages qui illuminaient la pièce. Le manche, taillé dans de l'ébène, était sculpté d'une tête de serpent aux yeux incrustés de rubis.

- Ce genre de poignard est très rare, expliqua la vendeuse, mais vous m'aviez l'air exigente, alors j'ai fait du mieux que j'ai pu. Sa lame est particulièrement tranchante et il est pratiquement incassable.

Elle fit une pause.

- C'est l'un des sept poignards forgés par Aramir, la déesse de la ruse. On le dit doué d'une intelligence propre.
- Et combien coûte-t-il ? demanda prudemment sa jeune cliente.
- Quatre cents cinquante rubis.

Mirage ne marqua pas la moindre surprise quand la vendeuse énonça le prix du poignard. Elle se doutait bien qu'une telle arme vaudrait de l'or, et elle était même étonnée qu'elle ne vale pas plus cher. Elle l'imaginait dans les six cents ou sept cents.
Elle connaissait la légende des poignards d'Aramis et savait qu'à ce prix-là c'était une véritable affaire. Cependant un tourbillon de pensées s'agitait dans son esprit. Elle n'était pas richissime, et quatre cents cinquante rubis, cela faisait beaucoup...

La vendeuse respecta son silence tandis que Mirage réfléchissait.
Quatre cents cinquante rubis.
Ce serait dut à avaler !

- Quatre cents ? proposa-t-elle.

La vendeuse leva les yeux au ciel. Voilà que l'autre commençait à marchander !

- Quatre cents cinquante, répondit-elle d'un ton ferme. Plus si ça vous chante, mais pas moins !